LA FRAPPADINGUE

On sait que les athlètes d'ISB aiment relever les défis et faire de multi-activités mais là il y en a 2 qui sont vraiment dingues : Stéphanie (avec sa famille) et Philippe (avec ses amis) !

Voici les mots de Stéphanie :

"Bon sur la photo, on a l'air propre et on a le sourire mais on s'est bien roulé dans la boue, on a traversé des étangs d'eau glacée, escaladé des murs de bottes de foin, rampé sous des barbelés ou des fils électriques, on est passé dans des tunnels de pneus, sous des filets... Bref un truc de dingue!!! On comptera les bleus demain mais rien de cassé, surtout très très froid!!!! Finalement à côté, le tri c'est presque tout confort !!!"

Et ceux de Philippe :

"Que faire un matin sale du mois d'avril quand le temps est froid, qu'un léger vent vient vous taquiner la nuque et que vous êtes bien matinal?
Aller faire une frappadingue bien sûr! 12km de course nature, 35 ateliers d'obstacle, quelques milliers de participants le tout dans une cité médiévale, voilà qui ne pouvait qu'être sympathique.
Parmi les Iron ce sont Stéphanie et Philippe qui s'y sont collés pour représenter le Club. Stéphanie accompagnée de sa famille, Philippe de son club de Yoseikan : un Team de 12 personnes prêtent à vaincre les défis à venir. Et du défi il y en a eu.
Un petit footing d'échauffement précède la traversée d'un chemin où le purin arrive à mi mollet précède le premier saut dans la mare. Du plus beau plat au saut carpé en passant par le saut périlleux, tout y est passé. Découverte de la station de thalasso de Bourg avec la descente dans le port et sa vase : traversé en rampant à la force des bras sous les assauts taquins des partenaires qui pratiquent la technique de l'enveloppement à grand renfort de paquet de vase. La course se poursuit : saut d'obstacle avec des bottes de paille, des fossés, des fosses, des filets, tout y passe et chacun aide l'autre à aller plus loin. A mi-chemin, boueux, transis, nous croisons ceux qui nous ont précédé : enfin propres et lavés de leur boue; l'espoir né d'être délivré de la coque sèche de boue. Le prix à payer est la traversée d'un petit lac à la nage, 7°C nous dit-on. Au sortir du lac, nous décidons de ne plus manger de surgelé par solidarité. 100 mètres de course et il faut retraverser ce lac dans l'autre sens : dur. Une grande montée nous permettra de nous réchauffer et de profiter des 3 minutes trente de soleil de la matinée auxquelles nous pouvons prétendre. Autour de nous les gens grelottent, certains s'arrêtent hagards enveloppés dans leur couverture de survie, d'autres boites et se traînent sur le côté une cheville, deux, voire trois en vrac. Tunnel de pneu, murs à escalader, course, nous arrivons dans la ville à nouveau pour les derniers kilomètres : le lavoir traversé nous semble chaud, presque agréable. Nous arrivons par la ville basse malheureusement, l'arrivée est à la citadelle, en haut. Les mollets souffrent, le souffle est court mais nous sommes en haut tous ensemble. Nous passons devant l'arrivée… mais le circuit fléché la dépasse et nous fait redescendre dans la palud. Enchaînement de circuits, à plat ventre sous les fils électriques ou sous les barbelés, murs d'escalade, tuyaux avec ou sans bain de boue, une toile en filet est tendue sur le mur de la citadelle, l'arrivée est en haut, nous grimpons, franchissons le muret et célébrons la victoire tous ensemble.
Merci à toute cette agréable équipe pour le plaisir d'être ensemble et la solidarité du groupe! Je crois que beaucoup veulent remettre ça.
Bourg sur Gironde, sa fraîcheur, ses bains de boue, sa frappadingue.
Couleur dominante : boue - Température : en dessous de froide - Humeur : au dessus de bonheur
3 heures de partage d'épreuves physiques dans un esprit d'entraide et de camaraderie mais avec de vrais défis personnels pour tout le monde.
L'eau, la boue, le froid, le purin, la foule et le stress ont su faire naître dans le groupe une solidarité dans l'effort.
C'était ça la Frappadingue, juste ça mais tout ça."
ça mérite du respect et nos félicitations !