mardi 1 juillet 2014

Triathlon "M" des Châteaux à Arsac : Céline 3ème Vétérane

                                                        Céline - Philippe - Hervé

140ème Céline 2h32mn52s (26'47/1h14'28/49'32) 3ème Vétérane
232ème Philippe 2h53mn07s (40'38/1h16'04/54'01)
270ème Hervé 3h08mn58s (37'46/1h23'53/1h04'58)
314 athlètes étaient au départ
Félicitations Céline, Philippe et Hervé pour votre course !

Philippe nous fait son récit de course : 

Alors que les futurs IronMan/Woman du club sont dans leur partie vélo, c’est sous un temps mitigé que je suis parti découvrir le Triathlon des Châteaux.

Dans un cadre superbe, et sous un ciel qui alterne les gris de plomb au rayons ardents d’un soleil resplendissant, je vais chercher mon dossard et me renseigne sur la température de l’eau : 24°. « Avec ou sans combi, comme vous voulez. » me dit la dame en me donnant un sac numéroté où je devrais justement déposer mes affaires de natation au T1.

Après avoir déposé, dans un sac étanche, mes chaussures de course et ma casquette à château Giscours, je vais, la puce attachée à la cheville, rejoindre en marchant aux côtés d’Hélène, le lieu de départ de natation à 3km de là. De nombreux cyclistes nous doublent, déjà lancés. L’une d’entre elle pile à côté de moi « On a une puce? » « Oui, dans le sac », la voilà qui fouillant son sac fait demi-tour et repart la chercher. Un jeune gars marche aussi à côté de sa machine de guerre qui vaut bien 70 bouteilles de Giscours, son sac porté par son père.

Arrivés auprès du départ natation, nous apprenons que le parc à vélo, en fait, ce sont les rangs de vigne, voilà.
Il faut trouver une place, placer ses affaires. Mettre la combi…ah non : l’eau est finalement à 26°C, combi interdite : mouise! Moi qui nage comme une enclume, ça va le faire.

Je vais goûter l’eau du petit étang, elle est bonne. Un type essaye de nous expliquer le chemin à faire dans l’eau : je ne comprends rien, ou je ne veux pas comprendre. « sans combinaison », il m’agace, voilà tout. Se placer derrière la ligne arbre/canoë : j’avais retenu ça. Les filles partent deux minutes avant nous, je me mets en place dans la foulée mais je vois qu’en fait, tout le monde se mets devant. Zut. 

Départ : je me lance et m’arrête. De part et d’autres je suis entouré de brasseurs qui se sont mis au fond pour ne pas gêner avec leurs coups de kick. C’est moi qui en fait les frais et quand je veux avancer, j’ai un mur de crawler lents devant moi. Je suis leur rythme.
Arrivé à la fin du premier tour de mare, je vois que nous sommes dans les derniers. Je me lance sans conviction pour le 2e tour en regardant par où passent les autres, je devine le trajet à venir et je me lance. Déprimant : ils sont tous devant. J’accélère sur la fin, de rage, j’aurais du le faire plus tôt, je me suis laissé enfermé dans ce rythme pourri et je dois sortir dix avant la fin ou pas loin.

T1 rapide, pas de combi à enlever, je pars sur la route. Je pédale, en position sur les prolongateurs, tête baissée et je pousse/tire. J’essaye de ne pas trop forcer mais d’être régulier. Au 20e km je dépasse Hervé, au 21e nous nous prenons une averse avec un vent de face qui nous fouette la peau et nous fait ralentir. 22e km, au rond point, dérapage, un bidon s’envole : je m’en fiche, Hélène voulait que je le change : c’est fait. Je continue et je remonte, dix, vingt, trente personnes, ça avance mais le vélo approche de sa fin. Je pense aux Niçois, qui doivent trouver le temps long. Arrivée sur les pavés mouillés de Giscours, je descends, vais déposer le vélo, enfiler chaussures et casquette et hop, on repart.

Le parcours de course commence par une agréable partie en sous bois puis se poursuit dans les rangs de vignes. Autour de moi les gens crampent, s’arrêtent, s’étirent, repartent en course rapide. Je reste collé à mon 11km/h pépère, les ischios sont un peu tendus, je ne veux pas finir en crampant donc je suis régulier. Les bénévoles sont sympathiques et nous encouragent. 9ekm j’accélère, j’encourage au passage une fille qui semble accuser le coup, elle semble plus se décourager en fait. 
L’arrivée est proche, j’accélère et hop c’est fait : Zut, 2h50 je pense…

Une pensée pour Sylvie et Loïc à qui l’arrivée doit bien tarder aussi.

Nous attendons l’arrivée d’Hervé, le voilà, une dizaine de minutes après. Nous nous félicitons et buvons ensemble. Une photo pour Nadia ? Allons y ! Au loin je vois du rose et bleu, Céline nous rejoint un instant pour la photo et repart aussitôt. Les ISB de ce triathlon sont immortalisés et leurs pensées sont vers Nice.

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