lundi 20 mai 2013

Ironman Lanzarote : Céline Finisher !






"Ils nous a fallu à peine 2 heures d'avion de Madrid pour nous retrouver dans un paysage surnaturel : des terres noires, des cactus, des montagnes, des champs de lave, des maisons blanches toutes carrées, une eau limpide....
Après le stress de récupérer nos montures (2 vélos en valise rigide) en bon état (ce qui fut le cas!), leur remise en service (il a fallu démonter pédale, tige de selle, potence, prolongateur, patte de dérailleur pour intégrer la valise) et un petit échauffement sur route, nous avons déposé les vélos dans un parc de 2 000 bêtes de course ! Et vérifier encore et encore que tout était en ordre. Nous avons rejoins ensuite notre petit appartement fort sympathique à 200 mètres du départ ce qui évite de prendre la navette à 5h du matin si on avait choisi de loger au club de La Santa (club partenaire de la course mais situé à l'autre extrémité de l'île!). Il faudra quand même décoller à 6h30 pour pourvoir s'échauffer (tremper un orteil) jusqu'à 6h45 avant le grand départ à 7h des 2 000 pingouins en combi... je ne peux m'empêcher alors d'avoir une pensée pour tous ces pauvres petits poissons (et il y en a) qui vont avoir l'impression de se retrouver dans une bouilloire.
A notre grande surprise, ce n'est pas trop la cohue, les pinguoins sont encore dans "le cirage" peut être... L'eau est toujours aussi claire et même les poissons ne sont pas énervés et nous regardent passer, nonchalants. Après 1h11 de nage pour Cédric et 1h15 pour moi, les choses se gâtent sous le chapiteau où il faut se faire une place pour se changer. La pluie complique le choix de la tenue car le vent est fort aussi et le temps change vite. Finalement j'opte pour les manchettes en plus. C'est parti pour 180 km avec 2/3 de vent de face, deux petits cols et de superbes paysages. L'organisation sur la route est irréprochable et les supporters sont là, dans tous les villages, avec parfois de la musique. Il faut se méfier du revêtement parfois surprenant (cailloux de lave) et des rafales de vent latéral (j'ai maudit mes jantes hautes à l'avant!). Tout se déroule bien, le premier col paraît même "léger" par rapport au profil sur la carte et on a des vues superbes. La température est idéale (25°C), on mange tous nos petits sandwich fais maison, et on rejoint la ligne d'arrivée après 7h de course pour Cédric et 8h pour moi (sans s'énerver).
Début du marathon, je croise Faris Al Sultan (le gagnant) qui en termine lui... le vent est toujours présent mais il ne fait pas trop chaud. La course est en bordure de mer, on a le choix entre les plages d'un côté et les boutiques de l'autre et toujours beaucoup de supporters. Une grande boucle (presque 20 km) puis deux plus petites sur le même parcours ce qui permet de se croiser régulièrement et de s'encourager!
Les pauses aux ravitos sont bienvenues et même si l'allure est lente, pas de blessure à l'horizon. Une baisse de régime classique entre le 25 et 30ème km mais la rencontre avec un "inoxydable" de 74 ans avec 34 ironmans au compteur dont 8 fois Hawai et 13 fois Lanzarote, me met du baume au coeur. On termine, ravis, après 4h45 de course à pied pour Cédric et 4h50 pour moi et finaliser cet Ironman en 12h56mn et 14h05mn. Je jurais au 30ème que jamais plus je ne referai ça et sitôt arrivée, la paella ingurgitée, j'ai envie de renouveler l'expérience !
Vraiment une super expérience, une très belle course dans un cadre magnifique. La préparation fut longue et parfois pénible, mais cela en valait vraiment la peine !"

Bravo à Céline et Cédric Finishers et Ironwoman/Ironman !

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